Le film « LES MILLE ET UNE NUITS » volume 3 n’a rien à voir avec le conte oriental même s’il s’en inspire dans sa structure.
Le conte oriental donne l’impulsion à l’histoire. L’Histoire du Portugal depuis la crise.
Le luxe, la beauté et l’abondance donnent le ton du début…tout est beau…brillant…
La réalité prend le pas sur cette volupté.
C’est le tableau d’un quartier populaire qui se dessine. Avec ses visages. Ravagés par trop d’inquiétudes. Le quartier avec ses tours est juxtaposé à la campagne portugaise.
Le film tourne autour de cette passion dont se sont épris une poignée d’hommes du quartier tout âge confondu: le concours de chant du pinson.
Quand les puissants politiques jouent à serrer la ceinture du peuple, ce dernier s’éprend d’une créature fragile et belle telle le pinson.
On dit que le pinson est « retourné » quand il a appris à chanter. On lui consacre temps et attention. Il fait l’objet de nombreuses conversations…les coupes et les anecdotes sont remémorées. Le concours sonne comme un glas…Les visages sont inquiets…
Oui le film est lent et long…j’ai donc pris le parti de voir cela comme une invitation à méditer en « flux tendu » sur ce que je voyais (je ne sais pas si ce que je viens d’écrire est très clair).
Si une créature telle le pinson mérite autant d’attention, qu’en est-il alors de l’humain?
La leçon (inconsciente?) est donnée!
Leçon donnée par ce beau peuple aux « grands » de ce monde.
Un fil rouge se tend pendant ces deux heures:
La Dignité Humaine